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Une blague de plus de 100 ans


Ceci est une blague que j'ai trouvée dans un cahier qui appartenait à mon
grand-père et qui fut écrite par lui vers 1890. Vous la trouverez très intéressante.


LA DÉFENSE D'UN SOLDAT PRUSSIEN


Il advînt qu'un régiment prussien se trouva assister à une messe. L'un des
soldats sortit de sa poche un jeu de cartes et resta à les contempler une
par une pendant tout le temps que dura la célébration. Le Sergent qui
l'observait lui ordonna de les ranger, mais le soldat ne répondit pas et
même n'obéit pas mais continua sa méditation jusqu'à la fin de la messe.

Le Sergent, outré par un tel affront, le conduisit chez le Commandant à qui
il racconta ce qu'il s'était passé. Le Commandant se mit en colère contre le
soldat et lui dit : "Comment a-tu osé sortir des cartes à jouer dans une
église en lieu et place de livres saints ? ...Si tu n'es pas capable de me
donner une explication, demain tu devra passer au milieu de deux cents
hommes munis de fouets, et ceci dix fois de suite.

Le soldat dit alors au Commandant :

"Vous savez bien que dans un lieu sacré chacun a sa propre manière de
méditer et moi j'étais absorbé par la mienne."

"Ceci ne suffit pas à t'excuser" dit le commandant et il lui ordonna de se
préparer à la punition qu'il lui avait annoncée.

Alors le soldat prit le jeu de cartes et commença à lui expliquer leur
signification en les faisant passer une à une.

Ce que je vois dans un As me fait penser qu'il y a un seul Dieu créateur du
ciel et de la terre.

Le 2 me rappelle que l'homme a deux natures (une humaine c'est-à-dire son
corps et une divine c'est-à-dire son âme).

Le 3 me rappelle la Trinité (Père - Fils - Saint Esprit) en un seul Dieu.

Le 4 me rappelle les quatre évangélistes c'est-à-dire Luc, Mathieu, Marc et
Jean.

Le 5 me rappelle les cinq plaies du Christ dans ses mains, ses pieds et son
côté.

Le 6 me rappelle les jours que Dieu a mis pour la Création.

Le 7 me rappelle que le septième jour Dieu se reposa après les six jours de
la Création.

Le 8 me rappelle les 8 personnes qui se sauvèrent du Déluge dans l'Arche
c'est-à-dire Noë, sa femme, leurs trois fils et leurs épouses.

Le 9 me rappelle les neuf hommes guéris par le Seigneur et qui oublièrent de
le remercier dignement.

Le 10 me rappelle les dix commandements que Moïse a reçus sur le Mont Sinaï
au milieu des éclairs et du tonnerre.

À ce point, le soldat prit toutes les figures habillées et mit de côté le
Valet de Pique en disant : "Toi qui n'as pas d'honneur, tu ne dois pas
rester avec les trois autres." Les trois autres Valets sont ceux qui ont
crucifié notre Seigneur.

Les 4 Dames représentent la Vierge Marie et les trois femmes qui visitèrent
le tombeau du Christ.

Les 4 Rois me rappellent les trois rois mages qui vinrent d'orient pour
adorer le Roi encore plus grand qui venait juste de naître.

Chaque fois que je vois du Trèfle je pense que le Rédempteur, au lieu d'être
couronné de fleurs, fut couronné de piquantes épines.

En voyant les Piques je me souviens de la lance et des clous qui percèrent
les mains, les pieds et le côté de notre Divin Rédempteur adoré.

En voyant les Cours je me souviens du grand amour duquel Jésus brûlait
lorsqu'il est mort pour nous.

En voyant les Carreaux il me revient que l'Église s'étend jusqu'aux quatre
coins de la Terre.

De plus, j'observe que dans un jeu de cartes il y a 12 figures habillées et
12 sont les mois dans une année.

J'observe en outre que dans un jeu de cartes il y a 52 cartes et 52 sont les
semaines dans une année.

Dans un jeu de cartes il y a 366 points et 366 peuvent être les jours dans
une année.

Les 4 couleurs des cartes me rappellent les quatre saisons.

Les jurons des joueurs de cartes me rappellent ceux des juifs à l'égard de
Jésus Christ.

L'argent qu'ils jouent me rappelle les 30 deniers pour lesquels Judas s'est
vendu.

La joie qui suit la partie me rappelle l'allégresse de ces âmes
bienheureuses du Limbe dans le lait qui furent libérées par Dieu.

Le côté avant des cartes et leur arrière me rappellent le Paradis et l'Enfer.

"Je n'ai rien d'autre à ajouter pour ma défense, Mon Commandant" dit le
soldat ; et il ajouta : "Je médite bien mieux sur un jeu de cartes qu'avec
un livre sacré".

Alors le Commandant lui demande ce que signifie ce Valet de Pique qu'il
avait mis de côté en le traitant d'homme sans honneur.

"Celui-ci ?" répondit le soldat, "c'est celui qui m'a conduit devant vous
pour que je sois puni."

Le Commandant, voyant une telle défense, lui ôta immédiatement la punition
et apprécia sa présence d'esprit.

Apprenez donc à ne jamais douter de vos frères si vous ne voulez pas ressembler vous aussi à ce valet de Pique.